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  • 1
    In: Wildlife Monographs, Wiley, Vol. 199, No. 1 ( 2018-11), p. 1-69
    Abstract: Les études sur la sélection et l'utilisation d'un habitat par un animal sauvage, en particulier les grands herbivores, sont cruciales pour comprendre son écologie et sa gestion, surtout si les prédicteurs de l'utilisation de l'habitat représentent des besoins qui peuvent être reliés à la démographie ou à l'état de santé de l'animal. De nombreux ongulés comblent des besoins sociétaux en tant que gibier ou nourriture de subsistance, et peuvent aussi avoir un effet négatif sur la végétation indigène et les cultures agricoles en raison de leur grande taille, de leurs choix alimentaires et de leur aire de répartition étendue. Comprendre le type de ressources nutritionnelles disponibles aux grands herbivores tels que le wapiti ( Cervus canadensis ) et l'utilisation de leur habitat peut faciliter leur gestion sous des régimes de gestion différents et sur des terres boisées ayant des propriétaires différents. Dans la plupart des régions de l'ouest des États‐Unis, l'aire de répartition du wapiti a migré des terres publics vers des terres privées, ce qui a réduit les possibilités de chasse et d'observations sur les terres publics et accru les dommages aux récoltes et d'autres effets indésirables sur les terres privées. Il est possible que ce déplacement soit le résultat de perturbations humaines accrues (p. ex. chemins et trafic) et du déclin de la végétation dans les forêts aux premiers stades de succession écologique qui offrent un fourrage abondant aux wapitis et autres animaux sauvages sur les terres publiques. Les outils qui prédisent la réponse des ressources nutritionnelles et d'autres caractéristiques environnementales ainsi que la productivité et la performance du wapiti et sa répartition suite à l'implantation de mesures de gestion peuvent aider les gestionnaires. Nous présentons un travail réalisé à grande échelle qui avait pour but de développer des modèles régionaux sur l'alimentation du wapiti et son utilisation de l'habitat dans des aires de répartition estivale s'étendant sur 11 millions d'hectares dans l'ouest des états de l'Oregon et de Washington des États‐Unis (région ci‐après appelée Westside). Nous avons choisi la saison estivale parce que les contraintes nutritionnelles sur la condition et la reproduction du wapiti (p. ex. le pourcentage de réserves lipidiques) durant cette saison sont apparentes dans la plupart des régions de l'ouest des États‐Unis. Notre hypothèse fondamentale était la suivante: l'utilisation de l'habitat par le wapiti durant l'été est régie par une série de covariables interdépendantes reliées au bilan énergétique, soit les gains (p. ex. ressources nutritionnelles, juxtaposition des sites pour s'alimenter et s'abriter) et les pertes (p. ex. proximité de chemins ouverts, topographie). Nous avons prédit que la femelle wapiti choisit toujours des sites plus nutritifs en été, ce qui donne un animal plus performant dans les paysages plus riches en nutriments. Nous avons aussi prédit que les facteurs de perturbations humaines, la végétation et la topographie auraient une influence sur la nourriture disponible durant l'été et sur l'utilisation des paysages par le wapiti, et prédit particulièrement que le wapiti éviterait les chemins ouverts et les sites d'alimentation loin de la frontière limitrophe entre la zone d'alimentation et la zone d'abri en raison de sa préférence pour des sites d'alimentation où il y a des endroits à proximité pour s'abriter de façon sécuritaire. Nos travaux avaient 2 objectifs principaux: 1) développer et évaluer un modèle sur l'alimentation qui permettrait d'estimer les conditions nutritionnelles régionales dans les aires de répartition estivale du wapiti à l'aide de prédicteurs qui tiendraient compte de l'écologie nutritionnelle du wapiti; et 2) développer un modèle sur l'utilisation de l'habitat en été qui intègre les projections issues du modèle sur l'alimentation avec d'autres covariables pour estimer la probabilité d'utilisation d'un habitat par le wapiti en tenant compte des processus écologiques qui déterminent l'utilisation d'un habitat. Pour atteindre nos objectifs, nous avons utilisé 25 ensembles de données déjà recueillis sur l'alimentation, la performance et la répartition du wapiti dans 12 sites d'étude. Nous avons démontré l'utilité de nos modèles régionaux à des fins de gestion en les appliquant dans 2 paysages de l'état de Washington. Le modèle sur l'alimentation du wapiti a calculé l'énergie digestible des aliments du wapiti (EDA; kcal ED/g de fourrage ingéré) durant l'été. Les données d'entrée dans le modèle provenaient d'expériences sur la quête alimentaire effectuées avec des femelles wapitis en captivité et de mesures de terrain sur les caractéristiques des sites à petites échelles (∼0,5 ha). Le modèle sur l'alimentation contenait une première série d'équations qui calculaient la quantité de biomasse fourragère en fonction des caractéristiques d'un site et une deuxième série qui calculaient l'EDA en fonction principalement de la biomasse fourragère. Nous nous sommes servis du modèle sur l'alimentation pour dresser une carte de l'EDA dans toute la région du Westside. Nous avons ensuite évalué la performance du modèle en comparant les projections faites par le modèle sur l'EDA au choix des ressources nutritionnelles faits par les wapitis et à des estimations faites sur le taux de gestation des femelles en lactation et sur leurs réserves lipidiques à l'automne, et ce, à l'échelle des populations. Pour modéliser l'utilisation de l'habitat du wapiti, nous avons compilé 13 ensembles de données télémétriques sur la femelle wapiti ( n  = 173) dans 7 sites d'étude (données recueillies entre 1991 et 2009 durant les mois de juin, juillet et août). Nous avons utilisé un modèle linéaire généralisé avec 5 des ensembles de données qui ont été combinés à des covariables écologiquement pertinentes sur l'alimentation, les perturbations humaines, la végétation et les conditions physiques afin d'estimer l'intensité d'utilisation de l'habitat à l'aide du modèle binomial négatif. Nous avons évalué la performance du modèle en cartographiant l'utilisation prévue de l'habitat à l'aide du modèle régional et en comparant les projections au nombre de sites utilisés par le wapiti à l'aide de 8 ensembles indépendants de données télémétriques. Le modèle sur l'alimentation a expliqué un assez grand nombre de variations dans la biomasse fourragère ( r 2  = 0,46–0,72) et contenait des covariables sur le couvert forestier de l'étage dominant, la proportion de feuillus dans le couvert forestier, la zone de végétation naturelle potentielle (VNP) et le site d'étude. Les équations sur l'énergie digestible des aliments (EDA) dans le modèle a expliqué environ 50% des variations de l'EDA ( r 2  = 0,39–0,57) en fonction de la biomasse fourragère par zone de VNP et site d'étude. Une application à grande échelle du modèle sur l'alimentation dans la région du Westside a fait ressortir une quantité importante de paysages qui ne réussissaient pas à combler les besoins nutritionnels des femelles en lactation (≤2,58 kcal/g) et leurs faons, en particulier dans des forêts à couvert fermé à des altitudes modérées à la fois dans la chaîne côtière et dans le sud des monts Cascades. Les sites qui fournissaient une EDA égale aux ( 〉 2,58–2,75 kcal/g) ou supérieure aux ( 〉 2.75 kcal/g) besoins de base des femelles en lactation étaient peu courants ( 〈 15% du site) ou rares ( 〈 5% du site), respectivement, et se trouvaient principalement dans des forêts aux premiers stades de succession écologique, particulièrement à des altitudes plus élevées. Les wapitis sauvages évitaient les sites qui fournissaient une EDA sous les besoins de base et choisissaient des sites qui fournissaient une EDA 〉 2,60 kcal/g. Le pourcentage des aires de répartition des wapitis qui fournissaient une EDA à peu près égale ou supérieure à leurs besoins de base était fortement corrélé aux taux de gestation des femelles en lactation. Les réserves lipidiques des wapitis en automne étaient fortement corrélées au pourcentage de leurs aires de répartition qui fournissaient une EDA supérieure à leurs besoins de base. Le modèle régional sur l'utilisation de l'habitat par le wapiti qui corroborait le plus les données empiriques contenaient 4 covariables: EDA, distance au chemin ouvert le plus proche où circulent des véhicules motorisés, distance de la frontière limitrophe entre la zone d'alimentation et la zone d'abri et pente. Les wapitis ont préféré les habitats qui fournissaient une EDA relativement élevée et qui étaient loin des chemins, près de la frontière limitrophe entre la zone d'alimentation et la zone d'abri, et situés sur des pentes douces. Basés sur des coefficients normalisés, les changements dans la pente (−0,949) prédisaient le mieux l'utilisation de l'habitat, suivis de l'EDA (0,656), de la distance à la frontière limitrophe (−0,305) et de la distance à un chemin ouvert (0,300). Les ratios d'utilisation dans le modèle régional ont fait ressortir les changements suivants dans la probabilité relative que le wapiti utilise l'habitat: une augmentation de 111,2% dans l'utilisation de l'habitat par 0,1 unité d'augmentation de l'EDA, une augmentation de 22,7% dans l'utilisation de l'habitat par kilomètre additionnel entre le site d'alimentation et un chemin ouvert, une diminution de 8,1% dans l'utilisation de l'habitat par 100 m d'augmentation de la distance à la frontière limitrophe et une diminution de 5,3% dans l'utilisation de l'habitat par 1% d'augmentation dans la pente. Dans l'ensemble, le modèle régional a effectué une bonne validation, établissant une forte corrélation entre l'utilisation projetée et les valeurs observées pour les 4 sites de l'état de Washington ( r s   〉   0,96), mais une plus faible corrélation pour les sites situés dans le sud‐ouest de l'état de l'Oregon ( r s  = 0,32–0,87). Nos résultats démontrent qu'il est possible d'utiliser des données sur l'alimentation recueillies à de petites échelles avec des wapitis en captivité pour prédire les ressources nutritionnelles à de grandes échelles et que ces projections sont directement reliées à la performance des wapitis en liberté et à leur utilisation de l'habitat dans l'ensemble de la région du Westside. Ces résultats montrent aussi l'importance d'inclure l'alimentation estivale dans l'évaluation de l'habitat et la planification du paysage pour le wapiti de la région du Westside. Les modèles peuvent être une source d'information pour établir les stratégies de gestion nécessaires pour atteindre les objectifs relativement aux wapitis qui se trouvent sur des terres boisées privées. Le modèle régional est un outil utile pour comprendre et documenter de façon spatialement explicite les besoins de l'habitat et la répartition des wapitis dans des paysages existants ou futurs. Les 2 exemples d'application sur le plan de la gestion ont démontré de quelle façon il était possible d'évaluer les effets de la gestion sur l'alimentation du wapiti et son utilisation de l'habitat à l'échelle des paysages et, par ricochet, les effets sur la performance et la répartition de l'animal. Les résultats illustrent également l'importance d'une gestion en fonction de l'alimentation combinée à d'autres covariables (c.‐à‐d. les chemins, la pente, la frontière limitrophe entre la zone d'alimentation et la zone d'abri) qui ont une influence sur l'utilisation des ressources nutritionnelles par le wapiti, et ce, afin d'obtenir la répartition désirée pour cet animal. Notre approche méta‐analytique dans la modélisation de l'habitat fournit un cadre utile de recherche et de gestion des espèces fauniques qui intègre des besoins en habitat à une échelle grossière, en identifiant des éléments communs dans les profils d'utilisation de l'habitat qui sont robustes dans de multiples sites modélisés et dans une large aire géographique. L'utilisation de telles méthodes dans de futurs travaux de modélisation, notamment dans les programmes de surveillance et de gestion adaptative, continuera à faire avancer les connaissances en matière d'écologie et de gestion des espèces fauniques comme le wapiti.
    Type of Medium: Online Resource
    ISSN: 0084-0173 , 1938-5455
    URL: Issue
    Language: English
    Publisher: Wiley
    Publication Date: 2018
    detail.hit.zdb_id: 2067304-8
    SSG: 23
    SSG: 12
    SSG: 21
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  • 2
    In: Global Ecology and Biogeography, Wiley, Vol. 21, No. 2 ( 2012-02), p. 236-246
    Type of Medium: Online Resource
    ISSN: 1466-822X
    Language: English
    Publisher: Wiley
    Publication Date: 2012
    detail.hit.zdb_id: 1479787-2
    detail.hit.zdb_id: 2021283-5
    SSG: 12
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  • 3
    In: Nature Ecology & Evolution, Springer Science and Business Media LLC, Vol. 7, No. 3 ( 2023-01-26), p. 405-413
    Abstract: High-elevation ecosystems are among the few ecosystems worldwide that are not yet heavily invaded by non-native plants. This is expected to change as species expand their range limits upwards to fill their climatic niches and respond to ongoing anthropogenic disturbances. Yet, whether and how quickly these changes are happening has only been assessed in a few isolated cases. Starting in 2007, we conducted repeated surveys of non-native plant distributions along mountain roads in 11 regions from 5 continents. We show that over a 5- to 10-year period, the number of non-native species increased on average by approximately 16% per decade across regions. The direction and magnitude of upper range limit shifts depended on elevation across all regions. Supported by a null-model approach accounting for range changes expected by chance alone, we found greater than expected upward shifts at lower/mid elevations in at least seven regions. After accounting for elevation dependence, significant average upward shifts were detected in a further three regions (revealing evidence for upward shifts in 10 of 11 regions). Together, our results show that mountain environments are becoming increasingly exposed to biological invasions, emphasizing the need to monitor and prevent potential biosecurity issues emerging in high-elevation ecosystems.
    Type of Medium: Online Resource
    ISSN: 2397-334X
    Language: English
    Publisher: Springer Science and Business Media LLC
    Publication Date: 2023
    detail.hit.zdb_id: 2879715-2
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  • 4
    In: Biological Invasions, Springer Science and Business Media LLC, Vol. 20, No. 12 ( 2018-12), p. 3461-3473
    Type of Medium: Online Resource
    ISSN: 1387-3547 , 1573-1464
    Language: English
    Publisher: Springer Science and Business Media LLC
    Publication Date: 2018
    detail.hit.zdb_id: 2014991-8
    SSG: 12
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  • 5
    Online Resource
    Online Resource
    Elsevier BV ; 2011
    In:  Ecological Modelling Vol. 222, No. 3 ( 2011-2), p. 619-625
    In: Ecological Modelling, Elsevier BV, Vol. 222, No. 3 ( 2011-2), p. 619-625
    Type of Medium: Online Resource
    ISSN: 0304-3800
    RVK:
    Language: English
    Publisher: Elsevier BV
    Publication Date: 2011
    detail.hit.zdb_id: 191971-4
    detail.hit.zdb_id: 2000879-X
    SSG: 12
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  • 6
    In: Global Ecology and Biogeography, Wiley, Vol. 27, No. 6 ( 2018-06), p. 667-678
    Abstract: We investigated patterns of species richness and community dissimilarity along elevation gradients using globally replicated, standardized surveys of vascular plants. We asked how these patterns of diversity are influenced by anthropogenic pressures (road construction and non‐native species). Location Global. Time period 2008–2015. Major taxa studied Vascular plants. Methods Native and non‐native vascular plant species were recorded in 943 plots along 25 elevation gradients, in nine mountain regions, on four continents. Sampling took place in plots along and away from roads. We analysed the effects of elevation and distance from road on species richness patterns and community dissimilarity (beta‐diversity), and assessed how non‐native species modified such elevational diversity patterns. Results Globally, native and total species richness showed a unimodal relationship with elevation that peaked at lower‐mid elevations, but these patterns were altered along roads and due to non‐native species. Differences in elevational species richness patterns between regions disappeared along roadsides, and non‐native species changed the patterns’ character in all study regions. Community dissimilarity was reduced along roadsides and through non‐native species. We also found a significant elevational decay of beta‐diversity, which however was not affected by roads or non‐native species. Main conclusions Idiosyncratic native species richness patterns in plots away from roads implicate region‐specific mechanisms underlying these patterns. However, along roadsides a clearer elevational signal emerged and species richness mostly peaked at mid‐elevations. We conclude that both roads and non‐native species lead to a homogenization of species richness patterns and plant communities in mountains.
    Type of Medium: Online Resource
    ISSN: 1466-822X , 1466-8238
    URL: Issue
    Language: English
    Publisher: Wiley
    Publication Date: 2018
    detail.hit.zdb_id: 1479787-2
    detail.hit.zdb_id: 2021283-5
    SSG: 12
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  • 7
    In: Perspectives in Plant Ecology, Evolution and Systematics, Elsevier BV, Vol. 7, No. 3 ( 2005-12), p. 137-158
    Type of Medium: Online Resource
    ISSN: 1433-8319
    Language: English
    Publisher: Elsevier BV
    Publication Date: 2005
    detail.hit.zdb_id: 2038178-5
    SSG: 12
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  • 8
    In: The Journal of Wildlife Management, Wiley, Vol. 85, No. 7 ( 2021-09), p. 1394-1409
    Abstract: We evaluated space use of successful and unsuccessful elk and mule deer hunters, contrasting archers with rifle hunters, and found minimal spatial overlap between groups but similarities in environmental features influencing space use. Integrated management of forest cover in tandem with roads and trails can aid in providing hunter opportunity while maintaining herd numbers and composition at desired levels.
    Type of Medium: Online Resource
    ISSN: 0022-541X , 1937-2817
    URL: Issue
    Language: English
    Publisher: Wiley
    Publication Date: 2021
    detail.hit.zdb_id: 2066663-9
    SSG: 12
    SSG: 23
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  • 9
    In: Applied Vegetation Science, Wiley, Vol. 19, No. 1 ( 2016-01), p. 31-39
    Abstract: Are exotic plant species favoured by non‐native ungulate herbivores and disadvantaged by native herbivores in forested rangelands? Do the impacts of ungulates on exotic vs native plants depend on forest management activities such as prescribed fire and stand thinning? Location Northeastern Oregon, USA . Methods We recorded changes in richness and cover of different exotic and native plant life forms in experimental plots that were grazed only by cattle (a non‐native herbivore), only by elk (a native herbivore) or not grazed by any ungulate over a 7‐yr period at both managed (recently burned and thinned) and unmanaged (where no fire and thinning has occurred in 〉 40 yr) forest stands. Results There was a general decrease in exotic plant species richness and cover across all treatments. However, the decrease in exotic richness, particularly of exotic annual forbs, was slightly lower in plots grazed by elk than in ungrazed plots at managed stands. Managed stands also displayed a larger increase in native annual forb richness and exotic graminoid richness, and a larger decrease in native perennial graminoid cover with cattle grazing than elk grazing. At unmanaged stands, cover of woody native plants such as shrubs, sub‐shrubs and trees as well as native perennial forbs decreased or remained relatively constant with elk grazing while increasing strongly at plots that were ungrazed or grazed by cattle. Conclusions Cattle and elk have variable effects on different plant guilds at managed vs unmanaged forest stands. Overall, cattle grazing tends to have a larger impact on herbaceous plant guilds at managed stands, while elk grazing tends to have a larger impact on woody plant guilds at unmanaged stands. However, in contrast to findings from other ecosystems, grazing only has a minor impact on exotic plant dynamics in our study area, and cattle grazing does not favour exotic plants any more than grazing by elk or ungulate exclusion.
    Type of Medium: Online Resource
    ISSN: 1402-2001 , 1654-109X
    URL: Issue
    Language: English
    Publisher: Wiley
    Publication Date: 2016
    detail.hit.zdb_id: 2053083-3
    SSG: 12
    SSG: 23
    Location Call Number Limitation Availability
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  • 10
    In: Forest Ecology and Management, Elsevier BV, Vol. 276 ( 2012-7), p. 33-40
    Type of Medium: Online Resource
    ISSN: 0378-1127
    Language: English
    Publisher: Elsevier BV
    Publication Date: 2012
    detail.hit.zdb_id: 2016648-5
    detail.hit.zdb_id: 751138-3
    SSG: 23
    SSG: 12
    Location Call Number Limitation Availability
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