In:
Canadian Journal of Neurological Sciences / Journal Canadien des Sciences Neurologiques, Cambridge University Press (CUP), Vol. 48, No. 3 ( 2021-05), p. 408-414
Abstract:
Utilisation de thérapies complémentaires et alternatives chez des enfants atteints de paralysie cérébrale. Objectif : Décrire l’utilisation de thérapies complémentaires et alternatives (TCA) au Canada dans le cas d’enfants atteints de paralysie cérébrale (PC) ; identifier les facteurs associés à l’utilisation des TCA. Méthodes : Nous avons effectué une étude transversale au moyen des données du Registre canadien de la paralysie cérébrale. Nous avons aussi exploré l’association entre l’utilisation des TCA et des variables régionales, socioéconomiques et phénotypiques liées à la paralysie cérébrale. Qui plus est, nous nous sommes penchés, à l’aide de l’outil Measures of Process of Care-56 (MPOC-56), sur la perception des parents au sujet des soins cliniques centrés sur la famille. À cet égard, nous avons réalisé des tests du chi carré et obtenu des rapports des cotes (RC) et des intervalles de confiance (IC) à 95 %. Enfin, des tests U de Mann-Whitney ont été utilisés afin de comparer entre eux les scores du MPOC-56 obtenus par les utilisateurs de TCA et ceux qui n’y ont pas recourues. Résultats : L’échantillon à l’étude se composait de 313 familles dont 27 % d’entre elles ont indiqué avoir eu recours aux TCA au cours de l’année précédente. Les enfants atteints de PC ayant utilisé des TCA étaient plus susceptibles d’habiter dans l’Ouest du Canada (RC 3,3 ; IC 95 % 1,6-6,7), de vivre dans un ménage biparental (RC 3,5 ; IC 95 % 1,5-8,4), de montrer un sous-type ataxique/hypotonique ou dyskinétique de PC (RC 3,0 ; IC 95 % 1,5-6,1) et de souffrir d’un handicap moteur plus important (RC 2,8 ; IC 95 % 1,7-4,9). Finalement, mentionnons que les scores obtenus à la sous-échelle MPOC-56 n’ont pas été notablement associés à l’utilisation de TCA. Conclusion : En plus de permettre un accès équitable aux soins pouvant être utiles à chaque enfant, les médecins se doivent donc de connaître les TCA existantes, le niveau de preuve rattaché à leur efficacité (bienfaisance) ainsi que les risques d’événements indésirables qui leur sont associés (non-malfaisance).
Type of Medium:
Online Resource
ISSN:
0317-1671
,
2057-0155
DOI:
10.1017/cjn.2020.188
Language:
English
Publisher:
Cambridge University Press (CUP)
Publication Date:
2021
detail.hit.zdb_id:
2577275-2
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