In:
Annales. Histoire, Sciences Sociales, Cambridge University Press (CUP), Vol. 47, No. 3 ( 1992-06), p. 767-777
Kurzfassung:
La « mutation de l'an mil » mérite d'être soigneusement discutée. La réédition du livre de J.-P. Poly et E. Bournazel, paru pour la première fois en 1980, est une bonne occasion de dire dans ces colonnes pourquoi le paradigme dominant qu'est devenue la « mutation féodale » doit être remis en cause. Je le ferai avec d'autant moins d'arrogance que j'ai été moi-même largement sous son emprise jusqu'en 1988, et que des maîtres envers lesquels ma dette est immense y demeurent attachés. Néanmoins, il n'y a pas de science si les théories, les paradigmes, sont « infalsifiables ». Seuls les faits demeurent, ce que ladite « mutation » n'est pas : elle ne représente qu'un système d'interprétation, fort opposé à celui qui l'a précédé. La question est donc de savoir s'il n'est pas temps d'en changer, de lui en préférer un autre.
Materialart:
Online-Ressource
ISSN:
0395-2649
,
1953-8146
DOI:
10.3406/ahess.1992.279072
Sprache:
Englisch
Verlag:
Cambridge University Press (CUP)
Publikationsdatum:
1992
ZDB Id:
298-7
ZDB Id:
2209294-8
SSG:
8,2
Permalink