In:
Ebisu, PERSEE Program, Vol. 30, No. 1 ( 2003), p. 87-122
Abstract:
s'est toujours constituée, au moins ses en Europe comme ailleurs, comme une entreprise de redécouverte du passé d'une Nation. En tant cjue discipline, elle s'inscrit ainsi à part entière dans le contexte de la formation des États- nations, et elle fait sienne les problématiques identitaires et de légitimité de son temps. Dans le cadre du présent article, c'est en fait de l'archéologie d'avant l'archéologie, d'une archéologie de l'archéologie dont il sera question. Il nous a semblé de fait important d'ouvrir la question des modalités de l'« archéologie nationale » au Japon, apparue à 1ère Meiji, par une réflexion préalable concernant les premiers retours effectués sur le passé par les savants de l'époque d'Edo. Pour ce faire, nous avons pris comme sujet spécifique les kofun, les grands tertres édifiés du IIIèmes au VIIIèmes siecles 〉 objets d'études des lettrés avant de devenir l'un des thèmes de la recherche académique à partir du dernier quart du XIXème siècle. Plus particulièrement, nous tentons de déterminer, à travers le discours des lettrés, la place, le rôle et le statut de ces tombes en relation avec la figure impériale au terme des premières enquêtes de terrain de l'époque d'Edo, avant que ne soit véritablement crée au Japon une « archéologie nationale ».
Type of Medium:
Online Resource
ISSN:
1340-3656
DOI:
10.3406/ebisu.2003.1333
Language:
French
Publisher:
PERSEE Program
Publication Date:
2003
detail.hit.zdb_id:
2777918-X
Permalink